Quand souscrire un contrat d’assurance décès ?

À la question « quand souscrire une assurance décès« , Monsieur de La Palisse aurait sans doute répondu à cette question en disant « Quand on en a besoin ». En effet, si l’assurance peut généralement être souscrite à partir de 18 ans et jusqu’à 65 ou 70 ans, tout dépendra des besoins du souscripteur. Nos explications pour savoir à quel âge il est le plus profitable de souscrire.

La vie est le bien le plus précieux de l'homme. Mais paradoxalement, si tout un chacun pense à assureur sa voiture, sa maison et ses autres biens matériels de valeur, assurer sa vie n'apparaît pas comme indispensable aux yeux de tous...

Mais si la protection des proches et de la famille en cas de disparition prématurée devrait être une priorité, il existe des cas dans lesquels cette mesure de prévoyance s'avère fondamentale.

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Le contrat « temporaire décès » : une mesure de prévoyance parfois indispensable

Même si le contrat temporaire décès coûte moins cher lorsque le souscripteur est jeune, un jeune célibataire sans charges familiales a-t-il besoin d’une garantie en cas de décès ? (S’il est salarié, l’indemnité versée par la sécurité sociale devrait suffire à payer ses frais d’obsèques). Chacun jugera.

Par contre :

  • Un jeune père de famille, surtout s’il occupe un poste bien rémunéré, aura intérêt à prévoir de couvrir sa disparition en souscrivant un capital correspondant à au moins un an de salaire de façon à permettre à sa veuve de s’organiser, surtout si elle n’a pas d’activité professionnelle. Ce capital viendra en complément de celui versé par la sécurité sociale et de celui souvent prévu par l’entreprise en cas de disparition de ses cadres. La « rente éducation » est tout indiquée pour garantir l'avenir des enfants puisqu'elle peut assurer leur entretien jusqu'à la fin de leurs études.
  • Les membres d’un couple vivant en concubinage, quel que soit leur âge respectif, auront intérêt à souscrire une prévoyance en cas de décès, car rien n’est prévu pour la concubine (ou le concubin) et celle-ci se retrouve sans rien si elle perd son compagnon. Ce qui peut être dramatique si elle n'a pas d'activité professionnelle. – A noter qu’il en va de même pour les couples pacsés, faute de dispositions testamentaires.
  • Les couples (même mariés ou pacsés) avec une différence d'âge importante entre les deux conjoints ont également intérêt à prévoir un capital pour pallier la différence de revenus consécutive à la disparition du plus âgé.
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Le contrat « vie entière » : pour transmettre dans les meilleures conditions

Ce contrat s'avérera très utile pour préparer la transmission de son patrimoine à un bénéficiaire désigné (qu'il soit ou non un parent de l'assuré) tout en lui faisant bénéficier de la fiscalité particulière à l'assurance vie.

Le contrat « emprunteur » : pour couvrir un prêt

S'il est bien connu que les organismes prêteurs ne vous accordent un prêt que si vous souscrivez un contrat d'assurance garantissant le remboursement de la somme empruntée, peu de gens pensent à se garantir en cas de prêt familial ou amical. Cette sage précaution peut être très utile lorsque la somme empruntée est importante.

Conseil :
À chacun d'apprécier la nécessité de souscrire ou non. Mais si vous optez pour l'assurance décès, surtout comparez les tarifs et le contenu des garanties (définition, plafonds, franchise, exclusions et délai de carence) !
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