Une collecte nette positive en janvier pour l’assurance-vie

Les chiffres provisoires concernant les opérations d’assurance vie enregistrées sur le mois de janvier ont été communiqués par la Fédération française d’assurance.

La collecte nette de janvier reste positive

Courant janvier 2017, le total des versements effectués par les souscripteurs est estimé à 11,4 milliards d'euros (contre 12,5 milliards € en janvier 2016). Dans le même temps, les fonds décaissés par les assureurs (retraits, rachats, capitaux-décès) ont représenté 11 milliards d'euros (contre 9,4 milliards € sur le même mois de 2016).

Le solde positif du mois de janvier 2017 s'élève donc à 400 millions d'euros, contre 3,1 milliards € pour janvier 2016.

Si ce résultat reste satisfaisant, il est notable de constater que sur la période flottante de 12 mois entre février et janvier, le solde global a considérablement baissé entre la même période 2015-16 et 2016-17. C'est ainsi que la collecte nette de février 2016 à janvier 2017 (par rapport à la même période de février 2015 à janvier 2016) est passée de 26,7 milliards d'euros à 14,1 milliards d'euros. Soit une baisse de 12,6 milliards d'euros, ce qui représente presque 45 % de moins.

Cette baisse est due, non pas à une chute des cotisations (qui restent stables) mais à une forte augmentation des prestations versées par les assureurs. On peut donc en conclure que les épargnants n'hésitent pas à effectuer des retraits et à utiliser les sommes économisées sur leurs contrats.

Cependant l'encours des sommes globalement détenues sur des contrats d'assurance vie représente 1628 milliards d'euros à fin janvier, en progression de 3 % sur un an.

Un point positif

Un motif de satisfaction cependant pour les assureurs : la hausse des sommes investies sur les fonds en unités de compte.

Ceux-ci représentaient en janvier dernier 2,8 milliards d'euros, soit 24 % des sommes investies sur janvier. Il est tôt pour en tirer des conclusions avec certitude, mais ce taux semble en hausse appréciable (puisque les sommes investies sur les unités de compte ne représentaient en général que 19 ou 20 % du total).

Si cette tendance se confirme, ceci signifiera que les souscripteurs ont admis la nécessité de prendre un minimum de risque pour obtenir un meilleur rendement que celui offert par les fonds en euros.