Préparer sa retraite grâce à l’assurance-vie

Face à l'avenir incertain des régimes de retraites par répartition, la constitution d'un complément de retraite par capitalisation en assurance-vie est une nécessité pour un nombre croissant d'actifs.

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L'assurance-vie pour compléter ses revenus à la retraite

Dans cet optique, l'assurance-vie, en raison de sa souplesse et de sa fiscalité avantageuse tient une place privilégiée.

En effet, aucun des produits concurrents n'offre autant de qualités que l'assurance vie :

  • elle est alimentée au rythme choisi par l'épargnant et en fonction de sa capacité d'épargne ;
  • elle présente une disponibilité quasi immédiate et une liquidité certaine ;
  • elle permet, par le biais des contrats multisupport, à la fois de diversifier son épargne au maximum et de sécuriser ses gains ;
  • elle permet de s'assurer un complément de retraite régulier, ou au coup par coup selon ses besoins, ou encore sous forme de rente ;
  • le capital de l'assurance-vie reste disponible, et en cas de décès de l'assuré, il est transmissible hors succession ;
  • elle permet la réversibilité de la rente sur la tête du conjoint.

Choisir le contrat adapté au but poursuivi

Pour se constituer un complément de retraite significatif, il convient de souscrire un contrat dont les performances de départ seront meilleures du fait d'une prise de risques calculée.

C'est pourquoi le choix d'un contrat multisupport permettant au souscripteur de modifier les supports sélectionnés en fonction de la durée restant avant sa retraite, est important.

Exemple :
un souscripteur de 40 ans en 2016 pourra utilement investir 60 à 70 % des sommes épargnées sur des supports plus dynamiques, dans le but d'obtenir une meilleure rentabilité. Bien sûr, ce type d'investissement comporte une part de risque qui sera lissée sur la durée restant à courir jusqu'au terme du contrat. A l'inverse, dans les derniers mois, et surtout si le contexte boursier n'est pas favorable, il sera prudent de replier la majorité des avoirs sur des supports sécurisés (fonds en euros) ou au risque très limité.
Cette politique est à mettre en œuvre par l'épargnant lui-même s'il a opté pour une gestion libre de son contrat.

Mais l'investisseur non initié aux mécanismes boursiers ou manquant de temps pour gérer son contrat, pourra utilement opter pour les fonds dits « à horizon » proposés par les assureurs.

Ces contrats opèrent directement ce type de gestion en automatisant l'évolution de la composition du contrat en arbitrant entre les différents fonds supports du contrat, ou au sein même d'un fonds, pour moduler la répartition et les risques en fonction du temps restant avant le terme fixé. Le risque est progressivement réduit et les fonds confiés sont désinvestis des placements en actions pour arriver à une sécurisation totale sur des fonds obligataires sans risque.

On peut seulement déplorer que le désinvestissement se fasse un peu trop rapidement et qu'ainsi les sommes investies ne profitent plus sur la fin du dynamisme qui leur permettrait de pouvoir encore fructifier.

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Une récupération sous des formes variées

L'épargne disponible au terme du contrat est récupérable sous diverses formes.
Le souscripteur devra réfléchir avant d'opter pour adapter son mode de sortie à l'objectif qu'il recherche.

Si son objectif n°1 reste un complément de revenus régulier, sans pour autant aliéner son capital, il pourra opter pour un rachat partiel programmé (rachat régulier d'une partie du contrat jusqu'à épuisement du capital – la durée variera en fonction du montant du capital et de celui du rachat programmé).

  • Cette formule présente l'intérêt d'être automatisée, donc sans démarche.
  • De plus, en cas de décès du souscripteur/assuré, le solde du capital restant sur le contrat sera dévolu sans droit de succession (sauf s'il dépasse les montants prévus par la loi) au bénéficiaire désigné au contrat.
  • Le capital restant sur le contrat continue à produire des intérêts.
À noter :
Si la régularité des revenus n'est pas nécessaire, il pourra choisir de faire un retrait partiel quand il en aura besoin. Hormis qu'il devra en faire la demande à l'assureur, cette formule présente les mêmes avantages que ceux énoncés ci-dessus.
Si l'aliénation du capital au profit de l'assureur ne lui pose pas problème, il pourra opter pour le versement d'une rente viagère souvent trimestrielle, dont le montant sera fonction du capital et de l'âge d'entrée en jouissance. Cette rente est constituée d'une partie du capital placé et d'une partie des intérêts obtenus par l'assureur, diminuée des frais de versement. Le principal inconvénient de cette formule réside dans le fait que le versement de la rente cesse au décès du crédit-rentier, et que le capital restant sera acquis à l'assureur (le crédit-débiteur).

Pour pallier à cet inconvénient, diverses options sont possibles :

  • Le crédit-rentier peut choisir la réversion sur la tête d'une tierce personne (en principe le conjoint). Dans ce cas le montant de la rente sera diminué et calculé en fonction de l'âge du plus jeune des deux.
  • Il peut également être choisi une rente à annuités certaines (garantissant un nombre minium de versements qui seront effectués même en cas de décès anticipé de l'assuré).
  • Le souscripteur peut choisir également la sortie « mixte ». Dans ce cas, une partie seulement du capital placé est aliénée pour la constitution d'une rente ; l'autre partie continuant à capitaliser sur le contrat jusqu'à un rachat partiel ou total, ou jusqu'au décès de l'assuré où elle sera transmise au bénéficiaire hors succession et avec la fiscalité favorable de l'assurance-vie.
À noter :
Dans certains contrats, et en fonction de ses besoins, le souscripteur peut aussi opter pour une rente par pallier dégressif ou progressif, qui lui permettra soit de renforcer le montant de la rente en début (par exemple pour financer les études d'un enfant), ou au contraire de le diminuer afin d'obtenir une rente plus importante pour faire face à la dépendance.

La fiscalité de l'épargne récupérée

Deux situations sont possibles :

1. L'épargne est reçue en capital, sous forme de rachat total ou partiel, ou de retraits programmés.

Seule la part résultant des gains réalisés est imposable sur l'impôt sur le revenu. Le souscripteur peut choisir l'imposition au taux marginal d'imposition qui est le sien, ou opter pour le prélèvement libératoire au taux de 7,5 % pour un contrat de + de 8 ans. Dans la pratique, seuls seront assujetties à l'impôt les sommes supérieures à l'abattement annuel de 4600 € pour une personne seule et 9200 € pour un couple.

Les gains réalisés supporteront en plus les prélèvements sociaux au taux de 17,20 %.

2. L'épargne est reçue sous forme de rente.

Les gains réalisés ne sont pas soumis à l'impôt sur le revenu. Mais cette exonération totale n'empêche pas que les gains soient soumis aux prélèvements sociaux au taux habituel de 17,20 %.

La rente, elle, sera soumise à l'impôt sur le revenu au taux marginal d'imposition, et retenue pour une fraction de son montant déterminé en fonction de l'âge d'entrée en jouissance (de 30 à 70%).

Assurance-vie ou plan d'épargne retraite populaire (Perp) ?

Encouragée par les pouvoirs publics pour la constitution d'une retraite complémentaire, la souscription d'un Perp présente un avantage que n'a pas l'assurance-vie : la déduction du revenu imposable d'une partie des primes versées.

Mais au-delà de cet avantage, le Perp présente nombre d'inconvénients par rapport à l'assurance-vie :

  • l'épargne investie y est bloquée jusqu'à l'âge de la retraite ;
  • elle est principalement récupérable sous forme de rente (à de rares exceptions près) ;
  • la rente versée est imposable comme une retraite, ce qui vient annuler partiellement l'avantage fiscal du départ ;
  • les taux de rémunération du Perp sont généralement moins bons que ceux des fonds en euros de l'assurance-vie et les supports en unités de compte sont peu nombreux ;
  • les frais sur versements et ceux de gestion sont en moyenne plus élevés que ceux de l'assurance-vie.
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