Nos conseils pour choisir la meilleure assurance vie

L’assurance-vie est l’un des placements financiers préférés des Français. Elle répond à certaines attentes : se constituer une épargne sur le long terme pour réaliser un projet ou pour compléter ses revenus au moment de la retraite. Elle est entourée par un cadre fiscal et juridique qui offre des garanties appréciables sur le long terme. Elle permet également de préparer la transmission de son capital tout en optimisant sa fiscalité.

assurance vie à la loupe

L’assurance-vie et ses avantages

L’assurance-vie est un placement accessible, souple et disponible : à partir de quelques dizaines d’euros, il est possible de souscrire un contrat et de l’alimenter ensuite selon ses capacités. Versements réguliers ou ponctuels, le souscripteur choisit en fonction de sa capacité d’épargne.

Les sommes versées sont récupérables quand l’épargnant le souhaite : il a droit à des retraits partiels ou à un retrait total s’il en a besoin à un instant T. Et ce, quel que soit le support sélectionné : en unités de compte ou en euros.

L’assurance-vie et sa fiscalité favorable : à partir du moment où ils restent dans le contrat d’assurance-vie, les intérêts, plus-values ou dividendes ne sont pas imposables. En cas de retrait, les sommes sont soumises soit à l’impôt sur le revenu, soit elles donnent lieu à un prélèvement forfaitaire unique, dont le taux dépend de l’ancienneté du contrat et de son montant. Pour des versements totaux, dont la somme est égale ou supérieure à 150 000 euros, ils sont imposés à 12.8%. Cependant si le contrat a plus de 8 ans, la part des versements situés en dessous de 150 000 euros est imposée à 7.5%. De la même manière, à partir de la 8e année, ils sont exonérés d’impôts jusqu’à 4 600 euros par an.

En cas de décès du contractant, le capital versé au bénéficiaire est exonéré d’impôt si le capital n’excède pas 152 500 euros. Au-delà de cette somme, c’est le taux de 20% puis 31.25% qui s’appliquent. Il faut toutefois que ces sommes aient été placées avant les 70 ans du souscripteur.  Quand le montant atteint 30 500 euros, l’assurance-vie est soumise aux droits de succession.

En revanche si le capital est transmis au conjoint ou à l’époux désigné comme étant le bénéficiaire, il n’est pas soumis à l’impôt, aux droits de succession et au prélèvement forfaitaire.

Le fonds en euros à capital garanti : c’est le support idéal pour tous les épargnants qui ne souhaitent pas prendre de risque. En effet, celui-ci est sécurisé et les sommes placées ne peuvent pas diminuer.

Avantage supplémentaire : les intérêts générés deviennent productifs puisque capitalisés. Cependant, le rendement a tendance à baisser régulièrement, mais les meilleurs contrats offrent un rendement compris entre 2% et 2.5% en 2018. Il est donc largement supérieur à ceux des livrets réglementés.

L’assurance-vie et la diversification : si le souscripteur veut augmenter les performances de son épargne, il a la possibilité d’investir sur les marchés immobiliers ou financiers. C’est le contrat d’assurance-vie multisupport. Les supports sont multiples : SCI, OCPI ou SCPI, pour l’immobilier, Trackers (ETF), FCPR (investissement dans l’économie réelle) ou actions ou titres vifs.

Le rendement peut être plus élevé à moyen ou long terme, mais l’épargne n’est pas protégée. Ce sont des supports intéressants pour bénéficier au dynamisme économique.

Gestion pilotée ou libre de l’assurance-vie : le souscripteur a le choix entre :

  • La gestion par lui-même de son contrat : c’est lui qui choisit les supports où il investit et qui décide de tous les arbitrages en fonction de leur évolution. Cette gestion libre peut tout de même être appuyée par une solution d’arbitrage automatique, offrant la possibilité de limiter les pertes ou de sécuriser les gains. Il faut avoir du temps et connaitre à minima les marchés financiers.
  • La délégation de gestion : c’est alors l’établissement financier qui gère le contrat. En général, il vous propose des contrats dits à gestion pilotée. Les avoirs sont gérés de manière dynamique, équilibrée ou prudente en fonction du temps durant lequel le placement est envisagé et du risque que souhaite prendre l’épargnant. Le gestionnaire est chargé de répartir les actifs sur différents supports : actions, obligatoires ou monétaires. Ce mode de gestion apporte une tranquillité quant au risque qui est mesuré et correspondant aux objectifs fixés.

7 critères importants pour faire le bon choix

Certains critères méritent toute votre attention pour choisir le contrat adapté à vos objectifs.

1. Le choix de votre assurance

Au moment de sélectionner un contrat, c’est aussi un assureur que vous choisissez. L’organisme qui gère votre contrat peut être une filiale d’une mutuelle, d’un établissement bancaire ou un groupe d’assurances. Dans tous les cas, il est responsable de la gestion du contrat et de l’encours du ou des fonds en euros proposés. Préférez un acteur qui a une bonne réputation et une certaine antériorité et notoriété.

Évitez les assurances-vie bancaires : l’offre est renouvelée en permanence et les contrats anciens souvent oubliés ou traités avec peu d’attention. D’après Cyrille Chartier-Kastler, président du cabinet de conseils Facts & Figures :

"Certains établissements servent de petits rendements aux souscripteurs des vieux produits pour booster le taux des offres plus récentes".

Méfiez-vous de ceux qui mettent en avant de gros bonus, les assureurs proposent des taux bonifiés à ceux qui investissent de grosses sommes ou qui prennent des risques au détriment des autres. En revanche, vous pouvez vous adresser aux courtiers en ligne qui ont négocié des contrats, offrant de très bonnes conditions. Et puis, sachez que votre argent est aux mains de l’assureur et pas du courtier.

2. Privilégiez les frais modérés

Les assurances qui présentent des frais de 2, 3, 4, 5% à chaque versement sont à proscrire, ces derniers entamant la rentabilité de votre placement. Ces frais sont négociables. Le mieux est qu’il n’y ait pas de frais sur les versements ni sur le rachat et l’arbitrage entre supports.

Les frais de gestion s’élèvent entre 0.5 et 1% des encours. Moins ils sont importants, plus c’est intéressant pour vous. Ils sont généralement plus conséquents sur les unités de compte que sur les fonds en euros. Si le support est garanti, les frais sont intégrés au taux de rémunération évitant les mauvaises surprises. Notons que sur les contrats Internet, quelques opérations annuelles de transfert d’un support à un autre sont offertes.

3. Dénichez un fonds en euros solide

Le rendement du fonds en euros est déterminant pour évaluer la qualité d’un contrat. Dans l’idéal, et ce d’après François Leneveu, président d’Altaprofits, un bon rendement serait de 2.50% net de frais de gestion en 2019, une chose est certaine, pour être bon, il faut qu’il soit supérieur à 2%. Il faut qu’il reste régulier au cours des années.

Pour choisir, il faut regarder le rendement sur les quatre dernières années. La présence de fonds en euros atypiques propose les mêmes garanties que les fonds classiques, mais ils offrent un rendement supérieur. Les supports immobiliers comme Europierre d’ACMN Vie ou Sécurité Pierre Euro de Primonial est un bon exemple. Dans le même ordre d’idées, les fonds en euros opportunistes comme Euro Allocation Long Terme de Spirica et Euro Exclusif de Generali sont également compétitifs, mais leur accès est parfois soumis à des versements sur les unités de compte.

4. Faites attention à la variété des unités de compte (UC)

Il est préférable d’avoir accès à un grand choix d’unités de compte si vous avez décidé d’épargner dans des fonds immobiliers, actions ou obligations. Les meilleures sociétés commercialisant des assurances-vie vous présentent une vaste palette, des centaines de fonds maison, tandis que les plus médiocres ne possèdent que quelques unités de comptes de compte maison. Il faut ensuite que la gamme proposée soit de bonne qualité.

Il est indispensable d’examiner les offres. Majoritairement ce sont des fonds qui mixent obligations et actions ou des supports investis en actions. La liste peut aussi regrouper des trackers ou des sociétés civiles de placement immobilier. Les zones géographiques couvertes sont larges : France, marchés émergents, États-Unis… Certaines assurances, comme la MACSF, misent sur une liste réduite pour que les souscripteurs les identifient plus facilement. D’autres comme Altaprofits ou Boursorama font des propositions plus élargies de manière à permettre aux initiés de diversifier leur portefeuille. Il faut évaluer la qualité des fonds et ce n’est pas chose simple. Si vous ne vous en sentez pas capable, vérifiez que les produits proposés ne sont pas tous gérés par la même société, tournez-vous vers les fonds multigestionnaires.

5. Observez les options de gestion

Sans que cela soit le critère fondamental pour choisir, il reste important. Par exemple disposer de l’option stop loss est une aide non négligeable. Vous avez la possibilité de fixer la perte maximale que vous voulez et le palier au-delà duquel le processus de vente est lancé. L’investissement progressif est également utile, vous lissez le prix d’achat en plaçant votre épargne petit à petit. Vous avez accès à d’autres options qui complètent le tout. Avoir la possibilité de verser tous les ans les intérêts sur des unités de compte permet de dynamiser le rendement. Reverser les gains obtenus sur les produits à risque sur le support en euros vous offre l'opportunité de sécuriser vos plus-values. Le rééquilibrage automatique de la distribution entre supports risqués et fonds en euros proposés par certains assureurs est intéressant. Cependant, soyez vigilant sur les éventuels frais appliqués sur ces opérations.

6. L’étude des options prévoyance

La plupart du temps les épargnants oublient cette caractéristique et pourtant, les options de prévoyance permettent de garantir le montant minimum versé en cas de décès. La garantie plancher est l’option la plus répandue et celle qui est la moins chère. La somme minimale donnée au moment du décès est équivalente aux versements effectués sur le contrat concerné. La garantie cliquet est plus qualitative puisqu’elle assure au contractant que la valeur la plus haute de son enveloppe est celle qui sera redistribuée. La garantie majorée plus rarement proposée permet au souscripteur de déterminer le montant qu’il désire assurer.

Toutes ces options sont incluses dans certains contrats ou vous devrez les souscrire en sus. Il faut savoir que leur coût peut augmenter dans des proportions importantes avec l’âge, selon les affirmations de Cyrille Chartier-Kastler. Par exemple, dans le contrat MonFinancier Frontière Efficiente, la garantie plancher affiche un prix pouvant aller de 20 à 381 euros par an suivant que vous souscriviez à 18 ans ou 74 ans. Ceci pour un montant assuré de 10 000 euros.

7. Les différentes manières de gérer votre contrat

Tout dépend de vos préférences, certains préfèrent gérer tout en ligne, tandis que d’autres aiment avoir un contact direct par téléphone ou de visu. Si vous souhaitez une gestion simplifiée, possible à tout moment, optez pour une assurance qui vous offre la possibilité de faire vos opérations en ligne et gratuitement : versements, arbitrages, rachats, sécurisation des plus-values, option stop loss…

Sans bouger de chez vous et quand vous le souhaitez, vous effectuez celles-ci à votre rythme selon vos besoins. Cela vous évite de prendre rendez-vous avec votre conseiller et de perdre du temps. Dans tous les cas, il faut que celui-ci soit joignable facilement par téléphone si vous souhaitez un conseil ou une précision.

Un commentaire à Nos conseils pour choisir la meilleure assurance vie

  • Bonjour,
    Suite au décès il y a 3 ans mon 2ele fils (son jumeau) souhaite min de es rapide afin de pouvoir hériter. Nous avons délibérément vendu notre maison et sommes locataires. Toutefois il en ressort un capital en euros non négligeables et nous voudrions que le 1er bénéficiaire soit le conjoint survivant et au final que cela soit notre petit- fille qui soit l’iunique bénéficiaire. Nous sommes un peu désorientés dans la marche à suivre. Un enfant qui souhaite la mort de ses parents ne mérite pas d’être héritier alors que sa fille dont il ne s’est jamais occupé physiquement et financièrement est adorable avec nous et digne de confiance. Pouvez nous nous éclairer afin que notre petite-fille soit au final l’unique héritière de nos avoir ainsi qu’un cousin pour des biens matériels bien.
    Je vous remercie par avance de votre écoute.
    Des parents écoeurés par le comportement de leur fils survivant

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