L’assurance-vie demeure le placement préféré des Français. En 2023, les épargnants y ont investi près de 1 893 milliards d’euros à fin avril. Cette faveur s’explique notamment par la souplesse de ce placement et un cadre fiscal avantageux.
Assurance-vie : comment ça marche ?
Le principe d'une assurance vie
L'assurance-vie est un placement qui permet, en échange de versements, de se constituer un capital, de le faire fructifier et éventuellement de le transmettre. L'objectif peut être de préparer sa retraite ou de mener à bien tout autre projet. L’argent placé dans une assurance-vie revient au souscripteur ou au bénéficiaire qu’il a désigné.
Les supports financiers
L'argent de l'assurance-vie est placé sur deux types de supports. Dans la majorité des cas, les assurés souscrivent des contrats multisupports.
Les fonds en euros
Si votre argent est placé sur un fonds en euros, le capital est garanti. C'est donc un placement sécurisé, car l'assureur place l'argent sur des obligations d'État ou des bons du Trésor. Chaque année, des intérêts s'ajoutent au capital. La somme placée augmente donc régulièrement, en fonction des taux d’intérêt pratiqués, parfois assez bas.
Les fonds en unités de compte
L'assureur peut aussi investir votre épargne dans l'achat d'actions, de valeurs immobilières, comme des parts de SCPI (Société civile de placement immobilier), d’opcvm (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) ou encore d’ETF, des fonds de placement cotés en bourse. Les rendements de ces fonds en unités de compte sont parfois meilleurs, bien que certains fonds en euros les surpassent depuis plusieurs années. Mais ils comportent aussi une plus grande part de risques.
La gestion de l'assurance-vie
Il existe différents modes de gestion pour votre assurance-vie :
- La gestion libre. Ce type de gestion, comme son nom l'indique, laisse toute liberté à l'assuré de choisir ses supports d'investissement et de répartir son argent entre fonds en euros et fonds en unités de compte. C'est également lui qui détermine le moment qui lui semble le plus opportun pour mener à bien ces opérations. Ce mode de gestion suppose d'avoir du temps et une connaissance assez approfondie des marchés financiers. Si vous voulez en apprendre davantage sur ce mode de gestion, vous serez bientôt en mesure de tout savoir sur l'assurance vie avec https://www.altaprofits.com/.
- La gestion profilée. Dans ce cas, la gestion est opérée en fonction du profil de l'assuré. S'il ne veut pas prendre de risques, il optera donc pour une gestion dite "prudente". Les décisions d'investissement et les arbitrages seront donc pris en fonction de l'option choisie au départ. Mais l'assuré peut la modifier à tout
- La gestion pilotée. Dans ce cas, vous déléguez à l'assureur la gestion de votre assurance-vie. C'est donc lui qui s'en charge.
- La gestion à horizon. Le choix de ce mode de gestion suppose que vous ayez un projet à long terme. Il consiste, dans les premiers temps, à investir l'argent dans des fonds plus rentables, mais aussi plus risqués, et, au fil des années, à préférer des investissements un peu moins performants mais plus sûrs.
Les avantages de l'assurance-vie
Une grande souplesse
C'est l'assuré qui, après le versement initial, choisit ou non d'alimenter son assurance-vie. S'il décide de faire des versements, c'est encore lui qui choisit leur montant et leur périodicité. Et il peut les modifier s'il le souhaite. Par ailleurs, l'argent n'est jamais bloqué et il peut être récupéré à tout moment.
Plusieurs modes de sortie
L’assuré peut choisir:
- La sortie en capital. Il peut récupérer une partie de son argent, et opter donc pour un rachat partiel, ou le récupérer en totalité, et choisir le rachat total.
- La sortie en rente viagère, versée jusqu'au décès de l'assuré.
Une fiscalité avantageuse
Elle repose sur les principes suivants :
- La fiscalité s'applique en cas de rachat et elle concerne aussi le capital en cas de décès du
- Elle ne porte pas sur le capital, mais sur les intérêts et les plus-values.
- Cette fiscalité dépend du temps de détention du contrat : avant 8 ans, les intérêts et plus- values sont assujettis, soit à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (ce qui représente 12,8 % d’imposition et 17,2 % de prélèvements sociaux), soit à l'impôt sur le Après 8 ans de détention du contrat, l'assuré bénéficie d'un abattement avant impôt de 4.600 euros (9.200 euros pour un couple), et l'impôt passe à 7,5 %. Il doit également cependant s’acquitter des prélèvements sociaux (17,2 %).