Face à un paysage aussi concurrentiel, l’épargnant à la recherche du bon contrat d’assurance- vie doit vérifier la qualité du réseau où il va confier son épargne.
Assurance vie : Les bonnes questions à poser
Souplesse du contrat avant tout !
Il faut rappeler qu'un vent de consumérisme a soufflé sur l'assurance-vie au cours des trente dernières années. Certes, le précompte de commissions, cette technique de prélèvement des frais qui consiste à confisquer à l'assuré ses premières années de versement, fait encore des victimes parmi les épargnants : certains réseaux de vendeurs continuent à écouler ce genre de produits. Mais les pénalités de rachat et autres contraintes d'arbitrages ont peu à peu disparu (ou presque).
Oubliées également, les formules mixtes, qui combinaient habilement épargne et prévoyance pour mieux tromper l'assuré sur l'importance réelle des frais (monstrueux) qu'on lui faisait payer.
Les caractéristiques techniques des produits (conditions de rachats, d'arbitrages ou d'avances, montant minimum des versements à la souscription ou en cours de contrat) ne sont pas sensiblement différentes d'un mode de distribution à l'autre.
À chacun son profil
En définitive, après examen des frais et des supports proposés, le choix du réseau de distribution se fera essentiellement selon son profil psychologique, sa capacité d'épargne et sa connaissance des marchés financiers.
Par exemple, un épargnant sensibilisé aux marchés boursiers et ayant au moins 15 000 € à investir aura plutôt intérêt, même si cela peut être discuté, à ouvrir un contrat auprès d'un conseiller en gestion de patrimoine indépendant suivant, au jour le jour, l'actualité des bourses mondiales.
L'épargnant pressé, féru de nouvelles technologies et, possédant quelques notions de base sur les marchés, ouvrira un contrat sur Internet.
Un autre, à la recherche d'une formule de placement simple, le dégageant de tout souci de gestion, s'adressera à sa mutuelle ou à son banquier : il optera, de préférence, pour un multisupport à gestion profilée (il confiera ainsi la gestion de son portefeuille à des spécialistes qui effectueront en temps voulu les arbitrages nécessaires pour respecter la marge de risque définie au préalable).
Mesurer ses ambitions
Il ne faut jamais perdre de vue l'aspect patrimonial de l'assurance-vie et les objectifs poursuivis : revenus, complément de retraite, transmission, etc. Entre la sécurité maximale et la recherche de profit à tout crin, toutes les solutions peuvent être envisagées. Mais quels que soient les supports choisis, il faut toujours veiller à la qualité intrinsèque du contrat.